Formation : La filière mode et luxe en pleine expansion

​La mode et le luxe à la française, capitales pour l’économie française, sont en expansion sur le plan national et international. Raison pour laquelle le secteur peut être un bon choix de carrière. La diversité des métiers, la rareté de certaines professions, les possibilités de reconversion et les nombreux centres de formation dispatchés sur l’ensemble du territoire en font un vivier d’opportunités professionnelles.

Les chiffres d’un large succès

Cette filière est composée de grands groupes (LVMH, Kering, Hermès…), de marques de créateurs comme de prêt-à-porter, mais aussi d’artisans et d’entreprises de fabrication, dont une grande majorité sont des PME et des TPE réunies parfois au sein de petits groupes familiaux.

C’est un microcosme riche de 600.000 emplois directs et un million d’emplois indirects sur le sol national. Ainsi, en France, 1 entreprise industrielle sur 13 travaille dans le domaine du luxe et de la mode. Et c’est sans compter le volet numérique, qui comptabilise 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en e-commerce rien que dans le domaine de l’habillement, selon les données de l’Institut français de la mode.

Des professions recherchées

Les métiers du luxe et de la mode sont répartis par branches : arts de la table, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie, chaussure, couture et habillement, cuir, horlogerie, maroquinerie et textile. Certaines professions se retrouvent dans toutes ces catégories, mais d’autres sont plus spécifiques.

Ainsi, parmi les spécialités que la filière propose, on retrouve le métier de chef d’équipe de production, de classeur de peaux, de concepteur 3D, de dentellier, de coupeur, d’horloger, de modéliste, de mécanicien régleur, de monteur, d’opérateur en broderie, de piqueur, de premier d’atelier, de prototypiste, de responsable d’atelier ou de production, de sertisseur, de retoucheur ou encore de tulliste. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive, mais ces professions techniques sont recherchées aujourd’hui. Les secteurs qui recrutent le plus au sein de la filière mode et luxe sont ceux du cuir, de la maroquinerie et de l’habillement. Certains métiers sont particulièrement demandés, comme celui de mécanicien régleur, prototypiste, chef d’atelier ou monteur.

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Comment se former ?

Si le secteur du luxe et de la mode vous intéresse, il existe de nombreux organismes de formation en France qui permettent d’acquérir le savoir-faire nécessaire à l’exercice de ces professions. En tout, 250 parcours d’apprentissage sont à découvrir sur le site Savoirpourfaire.fr. La filière de la joaillerie propose par exemple 12 établissements de formation, qui accueillent chaque année quelque 600 élèves.

À travers la plateforme web du secteur, l’utilisateur peut accéder à la formation de son choix en fonction de sa zone géographique. La carte interactive permet d’obtenir les informations nécessaires pour un premier cursus ou une reconversion professionnelle. On y trouve également une liste des offres d’emploi disponibles partout en France.

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Du changement dans l’air

Le secteur de la mode et du luxe est en pleine mutation et devrait se renouveler complètement à l’avenir. En effet, les nouvelles attentes des consommateurs, de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux, s’orientent vers une consommation plus réfléchie. La mode responsable, locale et durable gagne du terrain au détriment de la fast fashion. Une étude menée par le site d’e-commerce du luxe Lyst.fr a révélé que les recherches concernant les vêtements écoresponsables ont bondi de 50 % en France entre 2020 et 2021 malgré la crise sanitaire.

Le secteur est donc forcé de s’adapter. En juillet 2020, l’État a confié au Comité stratégique de filière (CSF) de la mode et du luxe une étude sur les perspectives de relocalisation et de soutien à la mode durable. Ce document réunit 36 propositions pour contribuer à structurer un écosystème encore plus durable et local, avec l’ambition de doubler à terme la part du « fabriqué en France » dans la consommation de textiles, linge de maison et chaussures, pour atteindre 25 % des produits consommés.