Fille cachée de François Mitterrand, Mazarine Pingeot a tout au long de son enfance dû garder son identité secrète. L’écrivaine qui fêtera son 46ème anniversaire ce 18 décembre avait même développé un petit stratagème pour protéger son père à l’école.
Mazarine Pingeot célèbre ses 46 ans ce 18 décembre. Un anniversaire que l’écrivaine va pouvoir fêter dignement aux côtés de son mari Didier Le Bret et de ses enfants, elle qui dans le passé a vécu petits et grands moments dans l’ombre. Fille cachée de François Mitterrand, née de sa liaison adultérine avec Anne Pingeot, Mazarine a longtemps été le secret le mieux gardé de la République. Pendant quatorze ans, le président a mené une double vie et réussi à cacher l’existence de sa maîtresse et de sa benjamine sans éveiller les soupçons.
Dès sa plus tendre enfance, Mazarine Pingeot a porté le poids du secret comme elle confiait en 2015 au Journal du Dimanche : “Personne ne m’a jamais signifié qu’il fallait me taire, mais c’était comme cela. D’ailleurs, je ne parlais pas, parce que j’avais bien compris qu’il fallait me taire.” Malgré son jeune âge, la petite fille a très tôt compris qu’il ne fallait pas qu’on découvre qui était son père. A l’école, la jeune Mazarine a donc appris à cacher une partie d’elle-même : “Il faut imaginer ce que c’est que d’avoir une vie quasi normale par ailleurs mais de ne jamais pouvoir se présenter, de ne jamais dire qui on est. Vous ne pouvez pas inviter de copains avant d’être sûr d’eux et de leur avoir fait passer le cap”.
“Un mensonge un peu… subtil !”
Mais la fille de François Mitterrand n’a pas seulement dû se cacher de ses camarades. Durant ses années de scolarité, Mazarine Pingeot a aussi dû imaginer un petit stratagème pour contourner la traditionnelle fiche de renseignements demandée par tous les professeurs chaque rentrée. L’élève doit en effet normalement y inscrire la profession de ses deux parents. Mais impossible pour elle d’y écrire “père : président de la République”. “Rien n’était jamais anodin. Remplir les fiches à l’école… Profession du père ? Il fallait soit inventer un truc, soit ne rien mettre…” expliquait-elle à l’époque au JDD.
Mazarine Pingeot a donc dû mentir pour protéger son père. “Au lieu de mettre ‘profession du père : président de la République’, elle mettait ‘avocat’ ou ‘écrivain’ ce qui n’était pas complètement faux mais c’est un mensonge un peu… subtil !” racontait en 2018 Ève Roger, chef du service “Société” d’Europe 1. Malgré toutes ces précautions, le secret de François Mitterrand sera toutefois finalement découvert.
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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