Faustine Bollaert cartonne chaque jour dans Ça commence aujourd’hui sur France 2. Alors qu’elle enchaîne les belles audiences et les tournages, l’animatrice s’est confiée à Gala.fr et a fait part de ses bonheurs et de ses craintes.
Faustine Bollaert est à la tête de Ça commence aujourd’hui, sur France 2, depuis près de quatre ans. Dans ce rendez-vous testimonial, l’animatrice paraît plus épanouie que jamais. Maman comblée de deux enfants, femme amoureuse de l’écrivain Maxime Chattam, personnalité adorée par les Français, l’ex-présentatrice du Meilleur Pâtissier savoure son bonheur.
À 42 ans, Faustine Bollaert se révèle chaque jour un peu plus sur le petit écran, et n’hésite plus à se livrer davantage à ses téléspectateurs chéris. Elle a accepté d’accorder une interview à Gala.fr. Si elle est revenue sur ses succès, elle a montré ses failles et ses diffultés – comme chaque Français – à faire face à cette crise sanitaire. Un entretien touchant.
Gala.fr : Faustine, comment allez-vous en cette période particulière ?
Faustine Bollaert : Je ne suis pas optimiste car je viens d’entendre que Emmanuel Macron allait s’exprimer ce soir. Comme tous les parents qui ont des enfants en bas âge, l’idée qu’ils n’aillent pas à l’école pendant plus d’un mois, même si c’est nécessaire, c’est très compliqué pour s’organiser. J’angoisse comme tout parent.
Gala.fr : Quatre ans de Ca commence aujourd’hui, c’est autant d’années de rires et de larmes.
Faustine Bollaert : Exactement, et j’ai beaucoup de chance d’avoir cette émission qui me fait m’évader dans ces périodes finalement. L’émission et les histoires de mes invités me font voyager et quitter la réalité. Ca me permet de m’occuper moins de mes propres états d’âme. Ca commence aujourd’hui fait réfléchir tout le monde, moi y compris.
Gala.fr : Avez-vous conscience d’être la bonne copine que tout le monde voudrait avoir ?
Faustine Bollaert : On me le dit beaucoup (elle rit). J’espère pouvoir être aussi disponible avec mes amis, car parfois ils se plaignent un peu de mon manque de disponibilités… J’aime ce compliment, et le fait que les gens se disent que je pourrais venir boire un café chez eux.
Gala.fr : Cette émission, vous êtes prêtes à l’animer jusqu’à la fin de votre vie ? Car on n’imagine pas cette émission sans vous…
Faustine Bollaert : Je n’imagine pas ma vie sans l’émission… Après, ce n’est pas moi qui décide. Je pense que l’émission a encore quelques belles années devant elle, au moins deux, et après on verra. Moi, je ne ressens aucune lassitude et je m’épanouie. Plus on me laissera la présenter, plus je serai heureuse.
“Je n’ai pas l’impression d’être en danger”
Gala.fr : D’autant plus qu’on sait que la télévision peut être un milieu difficile pour les femmes…
Faustine Bollaert : Oui, c’est vrai, même si aujourd’hui, il y a de plus en plus de femmes. Je n’ai pas l’impression d’être en danger mais je sais que ça ne durera pas toute la vie, comme tous les métiers, et je suis très lucide là-dessus.
Gala.fr : Vous avez commencé avec Jean-Luc Delarue. A-t-il été un modèle pour la façon dont vous avez abordé Ca commence aujourd’hui ?
Faustine Bollaert : Non. Il a été une étoile du Berger, mais on n’anime pas de la même façon. Lui était sur la retenue et accouchait les gens avec des silences alors que moi je suis tactile, maternante.
Gala.fr : Quel souvenir gardez-vous de lui ?
Faustine Bollaert : Il avait un respect des invités incroyable et c’est porteur d’admiration pour moi. C’est ce à quoi j’aspire. C’est un guide, un fil conducteur, et souvent je pense à lui.
Gala.fr : Ce que peu de personnes savent, c’est que vous avez tourné dans Premiers Baisers. Ca ne vous tente pas de tenter à nouveau l’expérience ?
Faustine Bollaert : Tourner est un bien grand mot… Je faisais de la figuration pour me faire mon argent de poche. Faire de la fiction un jour, pourquoi pas, je ne suis pas fermée à l’idée mais ça dépendra du projet, du format.
Gala.fr : Sur les réseaux sociaux, vous avez présenté votre frère et les internautes ont craqué pour lui. Etonnée ?
Faustine Bollaert : Pas du tout puisque je sais que c’est un beau-gosse ! Mon frère est très complexé donc j’avais envie de le rassurer et je pense que les messages ont dû lui faire du bien. Et je l’ai peut-être fait pour ça, puisqu’il n’est pas sûr de lui. Et en plus de tout cela, je voulais surtout partager ce moment où je retrouvais celui que j’aime tant, que je ne vois pas beaucoup.
Gala.fr : D’ailleurs, vous semblez très proches !
Faustine Bollaert : Nous sommes fusionnels, oui. J’ai beaucoup de chance d’avoir cette relation privilégiée avec lui. La distance ne nous éloigne pas. (Il habite aux Etats-Unis, ndlr)
Gala.fr : Sur Instagram, nous avons suivi vos lives Instagram pendant le premier confinement. Vous montriez votre chez vous et quelques pièces un peu effrayantes… Comment ne pas avoir peur la nuit face à cela ?
Faustine Bollaert : Les objets sont dans le bureau de mon mari (l’écrivain Maxime Chattam) et vu que je ne tiens pas à passer la nuit dans son bureau, ça va ! (Elle rit) Après, ça fait dix ans que je vis avec ces objets et personnages un peu fous. Parfois ils me font rire, parfois je leur parle, et on a appris à nos enfants qu’ils veillaient sur la maison la nuit. Mes enfants adorent l’idée d’être surveillés et protégés du monde extérieur par ces objets.
Gala.fr : Et sur les réseaux sociaux, vous parlez de plus en plus de vos enfants.
Faustine Bollaert : C’est vrai, comme toute maman qui aime voir ses bambins grandir. J’ai appris à utiliser les réseaux sociaux, et je les montre toujours de dos. Moi aussi, je veux partager des choses heureuses de ma vie, et mes enfants en font partie.
Gala.fr : Il y a beaucoup d’objets faisant référence à la mort. Et vous, quelle est votre relation à la mort ?
Faustine Bollaert : La mort ne me fait pas peur et l’imaginaire autour ne me dérange pas. Les objets chez moi prêtent à imaginer des histoires, d’autant plus que j’ai un goût pour l’univers Tim Burton, l’univers sombre.
Gala.fr : Dans une récente interview avec Jarry, vous semblez être pleine de doutes…
Faustine Bollaert : Peut-être que j’estime qu’il est temps de me livrer un peu plus. Je trouve ça bien de montrer mes doutes. Je suis comme tout le monde, j’ai des complexes, des doutes, des moments où j’ai envie d’être rassurée. C’est important de le montrer aux autres.
Gala.fr : Comment vivez-vous la crise sanitaire ?
Faustine Bollaert : Je ne vais pas vous dire que je me suis reconnectée avec moi-même, avec la nature, mais aujourd’hui, je n’en ai pas envie. Au début, c’était vertueux, et maintenant je trouve ça difficile. J’ai l’impression qu’on nous vole notre vie, et en même temps, je ne néglige pas l’importance de ces confinements, toutefois ça fait un an et il y a une vraie usure qui s’installe. Il y a aussi une grande fatigue psychologique qui s’installe. Comme tout le monde, j’ai envie de sortir, de retrouver mes amis, qu’on arrête de m’interdire des choses. Il y a des jours où on peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Toutefois, je mesure ma chance d’avoir une famille en pleine santé, je pense à ceux pour qui ce n’est pas le cas.
Gala.fr : Et vos enfants ?
Faustine Bollaert : C’est vrai que pour tous les enfants, c’est difficile, encore que j’habite à la campagne donc ils ont la chance d’avoir un grand jardin, un trampoline, mais le temps est long. La semaine passée, ils me demandaient d’aller dans un parc d’attractions, j’ai dit non, au cinéma, j’ai dit non, puis au restaurant, j’ai dû dire non également. J’ai l’impression que c’est dur pour eux et ça décuple aussi la fatigue des parents puisqu’on ne veut pas qu’ils s’ennuient. Mon mari me dit que l’ennuie va stimuler leur imagination mais bon… Comme tous les parents, on arrive à bout des jeux de société, ou autres activités. Je sais pourquoi on fait ça et c’est nécessaire mais nous avons les épaules de moins en moins larges.
“Nos vies manquent de joie”
Gala.fr : Que manque-t-il à votre vie pour qu’elle soit parfaite ?
Faustine Bollaert : De retrouver la liberté et la joie. Nos vies manquent de joie et de légèreté, c’est pour ça que je voudrais qu’on retrouve une vie normale, que la vaccination aille plus vite et qu’on retrouve nos cinémas, nos théâtres et nos copains.
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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