Emma de Caunes à Harvey Weinstein : « Pourris en prison ! »

Dans un témoignage glaçant publié la nuit dernière, Salma Hayek a à son tour brisé l’omerta quant aux agissements d’Harvey Weinstein dans les colonnes du New York Times. De nouvelles révélations qui n’ont pas laissé de marbre Emma de Caunes, l’une des premières à avoir dénoncé le comportement inaproprié du producteur. L’actrice française s’est fendue d’un message cinglant sur Instagram.

Après avoir lu avec attention l’interview de Salma Hayek au New York Times, Emma de Caunes a tenu à réagir sur Instagram. L’actrice a récupéré un photomontage où les les célébrissimes lettres géantes blanches formant le mot “HOLLYWOOD” sur les hauteurs de Los Angeles ont été détournées en “Hornywood” (entendez chaud /torride).

Si la photo est d’humeur badine, la légende qui l’accompagne est beaucoup plus corrosive. «And now, ladies and gentlemen, Mr Harvey Weinstein , king of « Hornywood » is wishing you a merry Christmas, from Arizona ! #whatthefuckaretheywaitingfor ?? #rotinjail» peut-on lire.

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En français dans le texte, comprenez «Et maintenant mesdames et messieurs, Mr Harvey Weinstein, roi d’Hornywood, vous souhaite un joyeux noël depuis l’Arizona (allusion à la clinique Meadows où le producteur a fait un passage express…). Emma a agrémenté sa légende de deux hashtags des plus équivoques à savoir “Qu’est ce que les autres victimes attendent?” et “#Pourrisenprison”.

And now, ladies and gentlemen, Mr Harvey Weinstein , king of « Hornywood » is wishing you a merry Christmas, from Arizona ! #whatthefuckaretheywaitingfor ?? #rotinjail

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Rappelons qu’Emma de Caunes fut l’une des premières à briser l’omerta quant à l’un des secrets les mieux protégés d’Hollywood. Dans le New Yorker, l’actrice avait notamment relaté une soirée en juin 2010, à l’hôtel du Ritz, à Paris où elle avait été en prise avec le magnat du cinéma. «J’étais pétrifiée», avait confié Emma de Caunes au New Yorker. Mais je ne voulais pas lui montrer que j’étais pétrifiée car je sais que plus il sentirait ma peur, plus il serait excité. C’était comme un prédateur avec un animal sauvage». Et l’actrice césarisée (sacrée en 1998 meilleur jeune espoir féminin pour son rôle dans Un Frère) de raconter qu’en quittant la suite du nabab, il lui lancera : «nous n’avons rien fait, c’est comme un film Disney». Emma de Caunes lui répondra alors : «j’ai toujours détesté les films Disney».

À l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 100 femmes ont témoigné des mauvais agissements du producteur, devenu un paria à Hollywood.