Présenté en Compétition Officielle, le nouveau film de Zhang-ke Jia pourrait bien être un des favoris de la presse pour la Palme d’or…
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En bref
Le film : Mountains may depart
Réalisateur : Zhang-ke Jia
Acteurs : Zhao Tao
Date de sortie : 9 décembre 2015
Sélection : Compétition officielle
De quoi ça parle ?
Chine, fin 1999. Tao, une jeune fille de Fenyang est courtisée par ses deux amis d’enfance, Zang et Lianzi. Zang, propriétaire d’une station-service, se destine à un avenir prometteur tandis que Liang travaille dans une mine de charbon. Le cœur entre les deux hommes, Tao va devoir faire un choix qui scellera le reste de sa vie et de celle de son futur fils, Dollar. Sur un quart de siècle, entre une Chine en profonde mutation et l’Australie comme promesse d’une vie meilleure, les espoirs, les amours et les désillusions de ces personnages face à leur destin.
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La revue de presse
Renan Cros / Cinemateaser : “Jia Zhangke revient aujourd’hui sur la Croisette pour nous pulvériser le cœur. Mountains May Depart est un immense mélodrame, un récit ample et minutieux sur le choix d’une vie.” Voir la critique complète
Scott Foundas / Variety : “A ce stade de sa carrière, Jia a placé la barre tellement haut qu’il en devient difficile de ne pas simplement attendre l’excellence à chaque nouveau projet. Et même quand il fléchit un peu, Mountains May Depart n’est rien de moins qu’un film d’une ambition éclatante et d’un humanisme profondément ressenti.” Voir la critique complète
David Rooney / The Hollywood Reporter : “Malgré son arc distendu, ce nouveau film de Zhang-ke Jia est peut-être son plus linéaire et accessible. Il semble aussi être son plus intime, avec à son coeur la formidable performance, d’une grâce peu commune, de l’épouse du réalisateur, Zhao Tao.” Voir la critique complète
Peter Bradshaw / The Guardian : “L’énergie de ce travail en mouvement est excitante et, si le film a quelques défauts dans son dernier acte, cela résulte avant tout du refus héroïque de Jia de reproduire le même type de films, et de son insistance à essayer quelque chose de nouveau avec son cinéma et sa narration.” Voir la critique complète
Christophe Narbonne / Première : “Le cinéaste chinois revient avec une œuvre en apparence moins complexe que A touch of sin (…) Zhangke déplore la désagrégation des valeurs, le désamour national, le deuil des idéaux. Dans le dernier segment, admirable, situé dans un futur proche, il raconte l’exil, le malaise existentiel qui en découle, le manque de repères sur lequel il se construit.” Voir la critique complète