Des designeuses sud-africaines ont lancé une gamme de poupées à la couleur de la peau des petites filles qui y jouent.
Les jeux d’enfant sont souvent le pâle reflet du monde dans lequel on vit. Dans la lignée du mouvement #bodypositivism (s’aimer, même avec nos différences) qui bouscule les codes de la beauté, deux entrepreneuses sud-africaines ont eu une idée fort de sens. Caroline Hlahla et Khulile Vilakazi-Ofosu ont conçu une gamme de poupées aux nuances de peaux noires, baptisée ”
Sibalhe“, qui signifie « nous sommes belles » en zoulou. Leur but est de redonner de la fierté aux fillettes d’Afrique du Sud et d’”associer la beauté à leur propre image“. On peut ainsi croiser des poupées africaines mais aussi indiennes, albinos et des poupées atteintes de vitiligo.
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“On a bien fait attention à ce que la texture des cheveux soit aussi proche que possible de celle des cheveux afros“, explique Caroline Hlahla à
France Info. Les deux créatrices ont puisé dans leur passé commun pour faire naitre ces poupées : le décalage entre les diktats physiques imposés par la société et l’apparence des Africaines. “Nous avons toujours aspiré à avoir les cheveux longs et une silhouette mince, comme on nous le montre dans les magazines et à la télévision. Nous avons donc décidé qu’il était temps de changer de récit, et de l’adapter à un enfant noir. C’est ainsi qu’est née l’idée des poupées.“, raconte Khulile Vilakazi-Ofosu au site ”
The Daily Vox”. Une avancée majeure dans une civilisation dominée par l’image d’une Barbie conforme à des critères fantasmagoriques.
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