L’année dernière, il avait réussi l’exploit de faire partie des rares festivals de musique en France à se maintenir, évidemment dans une version très réduite. Pour sa 35e édition, qui a déjà démarré çà et là dans l’agglo et qui battra son plein à partir de mercredi à Nantes, les incontournables Rendez-vous de l’Erdre ont mis la barre plus haut pour retrouver leur public, malgré la crise sanitaire. « Le festival va prendre un format exceptionnel, ce sera quelque chose d’incroyable avec une qualité artistique de premier plan, promet son directeur, Loïc Breteau. Nous avons encore du nous adapter, mais avec beaucoup plus de temps pour le faire. »
Car évidemment, ce n’est pas cette année que l’on retrouvera la bonne ambiance des rives de l’Erdre noires de quelque 100.000 spectateurs dansant et déambulant de scène en scène. Cette fois, l’épicentre du plus grand festival de jazz de France sera situé au château des ducs, dont la cour et les douves accueilleront une vingtaine de concerts gratuits, notamment en soirée, de mercredi à dimanche. Le pass sanitaire et le port du masque seront obligatoires mais il n’y aura pas de billetterie (entrée et sortie libres dans la limite des jauges de 1.500 personnes dans la cour et 1.000 dans les douves), histoire de renouer un peu avec l’esprit du festival. « Les gens n’auront pas à s’inscrire comme l’an dernier, ils pourront venir tranquillement, se décider 15 minutes avant, pour peu qu’ils aient un pass sanitaire », précise Armand Meignan, le directeur artistique.
Plusieurs dizaines de milliers de spectateurs attendus
Côté programmation, justement, « on est en mode normal à la différence que tout est condensé sur ces scènes », promettent les organisateurs. Comme à chaque fois, des légendes se mêleront aux jeunes pousses, avec cette année de belles découvertes à faire en matière de jazz italien et de jazz féminin. Au total, les Rendez-vous de l’Erdre arriveront même à proposer 87 concerts avec des spectacles dans plusieurs communes de l’agglo (Sucé, Carquefou, La Chapelle…) mais aussi dans d’autres lieux nantais comme au jardin de la Psalette l’après-midi ou au Pannonica le soir. La plaisance aura elle aussi sa place, même si la flottille s’arrêtera à la Jonelière, privant cette année encore les passants du centre-ville du traditionnel défilé de bateaux.
Une nouvelle adaptation qui ne devrait pas empêcher les Nantais « d’aborder le mois de septembre avec un peu plus de légèreté », espèrent les organisateurs. Plusieurs dizaines de milliers de spectateurs sont attendus, bien plus que l’an dernier.
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