Un Francilien sur trois aimerait quitter l’Ile-de-France (et non, pas plus que ça)

Le télétravail est actuellement massivement pratiqué en Ile-de-France : 66 % des actifs en emploi travaillent à distance au moins un jour par semaine, et 28 % à plein temps.En moyenne un Francilien sur trois aimerait quitter l’Ile-de-France, 40 % se disent satisfaits de l’endroit où ils vivent et 30 % aimeraient déménager, mais pour le même quartier, un autre quartier dans la même ville ou une autre ville, mais dans la région.

Les Franciliens et Franciliennes ont pris goût au télétravail et sont relativement nombreux et nombreuses à vouloir quitter la région, mais pas dans des proportions fracassantes non plus. Tels sont les enseignements principaux d’une étude de Becoming réalisée pour le Forum Vies Mobiles auprès de 1.004 habitants, du 5 au 13 avril dernier.

Le télétravail est actuellement massivement pratiqué en Ile-de-France : 66 % des actifs en emploi travaillent à distance au moins un jour par semaine, et 28 % à plein temps. Et visiblement, ce mode de vie, quand il est choisi et modulable à petite dose, leur plaît. Deux tiers des actifs souhaitent pouvoir travailler au moins une journée par semaine depuis chez eux ou depuis un tiers lieu proche de chez eux (68 %).

Assez logiquement, celles et ceux qui ont pratiqué le télétravail sont beaucoup plus favorables à voir leur pratique pérennisée (80 %) que celles et ceux qui ne le pratiquaient pas (42 % de favorables).

Un exode rural des Franciliens ?

Autre enseignement de l’étude, qui peut paraître lié à la crise sanitaire, mais pas forcément : en moyenne un Francilien sur trois aimerait quitter l’Ile-de-France (24 % pour une autre région et 6 % pour un autre pays). Et clairement pas pour aller habiter dans une autre mégapole ou une grande ville : 81 % souhaitent s’installer dans des villes moyennes à petites, voire à la campagne.

C’est un chiffre en réalité moins important que celui obtenu lors de la précédente étude pour le Forum Vies Mobiles : en 2018, 45 % des Franciliens souhaitaient quitter l’Ile-de-France. Ce qui confirmerait que l’exode rural des Franciliens et Franciliennes pourrait être plus un mythe qu’une réalité. Au global, d’ailleurs, 40 % se disent satisfaits de l’endroit où ils vivent et 30 % aimeraient déménager, mais pour le même quartier, un autre quartier dans la même ville ou une autre ville, mais dans la région.

Les Parisiens davantage satisfaits

Contrairement à ce qui a pu être dit pendant la crise sanitaire, ce ne sont pas les habitants de Paris qui sont les plus mécontents (seuls 22 % des Parisiens et Parisiennes souhaitent quitter la région) mais les habitants et habitantes de la Grande et de la Petite Couronne (respectivement 31 % et 34 %). « On est davantage satisfait de son lieu de vie actuel quand on vit dans Paris que lorsqu’on habite en Petite ou en Grande Couronne », explique l’étude.

Ajoutons quand même, pour conclure, que ce n’est pas parce qu’on n’a pas envie de quitter la région qu’on ne souhaite pas mettre la pédale douce. Les trois quarts des Franciliens aspirent à ralentir et à mieux maîtriser leur rythme de vie (74 %). En résumé : changer de ville, non, mais changer la ville, oui !

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Méthodologie:

Etude de Becoming réalisée pour le Forum Vies Mobiles auprès de 1 004 habitants, (échantillon représentatif) du 5 au 13 avril 2021.